sexta-feira, 20 de abril de 2012

ALBERT EINSTEIN (Fr)

J'ai utilisé ce texte de Wikipedia pour préparer mon cours d'histoire sur la biographie d'Einstein (Par: Valdemir Mota Menezes, Le Scribe)

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Albert Einstein
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Albert Einstein


Albert Einstein en 1947.
Données clés
Naissance
14 mars 1879Ulm (Empire allemand)
Décès
18 avril 1955 (à 76 ans)Princeton (États-Unis)
Nationalité
Allemande (1879–1896 et 1919–1933)Suisse (1901–1955)Autrichienne (1911–1912)Américaine (1940–1955)Einstein a été apatride, et a eu plusieurs fois une double nationalité
Champs
Physique
Diplômé de
École polytechnique fédérale de Zurich
Renommé pour
Ses travaux sur la relativité, la nature corpusculaire de la lumière, et son influence au-delà du monde de la physique
Distinctions
Prix Nobel de physique (1921)Médaille Copley (1925)Médaille Max Planck (1929)
Signature


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Albert Einstein (né le 14 mars 1879 à Ulm, Wurtemberg, et mort le 18 avril 1955 à Princeton, New Jersey) est un physicien théoricien qui fut successivement allemand, puis apatride (1896), suisse (1901), et enfin sous la double nationalité helvético-américaine (1940)[1].
Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique[2]. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Formation
3 Carrière de 1901 à 1916
4 Travail scientifique
4.1 L’année 1905
4.2 Années de reconnaissance (1910–1935)
4.3 La vérification par l’éclipse
5 Personnalité
5.1 Einstein et la politique
5.2 Vie sociale
5.3 Einstein et la religion
5.4 Einstein et la philosophie
5.5 Einstein et l’astrologie
5.6 Einstein et le végétarisme
6 Le cerveau d’Einstein
7 Inventions et brevets
8 Divers
9 Distinctions
10 Articles scientifiques (sélection)
11 Autres œuvres
12 Citation
13 Notes et références
14 Voir aussi
14.1 Bibliographie
14.1.1 Biographies
14.1.2 Ouvrages de vulgarisation
14.1.3 Ouvrages techniques
14.2 Articles connexes
14.3 Liens externes
Biographie

Albert Einstein enfant

Albert Einstein en 1925.

Albert Einstein, figure emblématique de la ville d’Ulm
Son père, Hermann Einstein, est né le 30 août 1847 à Buchaun, et meurt le 10 octobre 1902 à Milan. Il épouse Pauline Koch le 8 août 1876. Trois ans plus tard, le 14 mars 1879, Albert Einstein naît dans leur appartement à Ulm en Allemagne ; c’est leur premier enfant. Son intérêt pour la science est éveillé dans son enfance par une boussole à l’âge de cinq ans, et le livre La Petite Bible de la géométrie, à treize ans.
Einstein meurt le 18 avril 1955 d’une rupture d’anévrisme, et l’autopsie révèle que son cerveau est marqué d’une hypertrophie de l’hémisphère gauche. Ses cendres sont éparpillées dans un lieu tenu secret, conformément à son testament. Mais en dépit de ses dernières volontés, son cerveau et ses yeux sont préservés par le médecin légiste ayant effectué son autopsie.
Formation
Il fait ses études primaires et secondaires à la Hochschule d’Argovie en Suisse, où il obtient son diplôme le 30 septembre 1896. Il a d’excellents résultats en mathématiques, mais refuse de s’instruire en biologie et en sciences humaines, car il ne perçoit pas l’intérêt d’apprendre des disciplines qu’il estime déjà largement explorées. Il considère alors la science comme le fruit de la raison humaine et de la réflexion. Il demande à son père de lui donner la nationalité suisse afin de rejoindre sa famille émigrée à Milan en Italie.
Il entre à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) en 1896 après y avoir cependant raté son premier examen d’entrée. Il s’y lie d’amitié avec le mathématicien Marcel Grossmann, qui l’aide plus tard en géométrie non euclidienne. Il y rencontre aussi Mileva Maric, sa première épouse. Il obtient avec justesse son diplôme en 1900 s’avouant lui-même dans son autobiographie, « incapable de suivre les cours, de prendre des notes et de les travailler de façon scolaire[3] ».
Au cours de cette période, il approfondit ses connaissances en autodidacte par la lecture de livres de référence, comme ceux de Ludwig Boltzmann, de Helmholtz et de Walther Hermann Nernst. Son ami Michele Besso l’initie aux idées de la Mécanique de Ernst Mach. Selon plusieurs biographies, cette période de 1900 à 1902 est marquée par la précarité de sa situation : il postule à de nombreux emplois sans être accepté. La misère d’Albert Einstein préoccupe son père qui tente en vain de lui trouver un poste. Albert se résigne alors à s’éloigner du milieu universitaire pour trouver un emploi dans l’administration.
Carrière de 1901 à 1916
En 1901, il publie son premier article scientifique dans les Annalen der Physik, et cet article est dédié à ses recherches sur la capillarité.
à la fin de l’année 1902 nait le premier des enfants d’Albert Einstein, Lieserl. Son existence fut longtemps ignorée des historiens, et il n’existe aucune information connue sur son devenir. Albert et Mileva se marient en 1903, son père lui ayant finalement donné sa permission sur son lit de mort. En 1904, le couple donne naissance à Hans-Albert, puis en 1910 nait Eduard Einstein.
En 1902, il est embauché à l’Office des Brevets[4] de Berne, ce qui lui permet de vivre correctement tout en poursuivant ses travaux. Durant cette période, il fonde l’Académie Olympia avec Conrad Habicht et Maurice Solovine, qui traduisit plus tard ses œuvres en français. Ce cercle de discussion se réunit au 49 de la rue Kramgasse, et organise des balades en montagne. Einstein partage le résultat de ses travaux avec Conrad Habicht et lui envoie les articles qu’il publie pendant l’année 1905 concernant les fondements de la relativité restreinte, l’hypothèse des quanta de lumière et la théorie du mouvement brownien, et qui ouvrent de nouvelles voies dans la recherche en physique nucléaire, mécanique céleste, etc. L’article portant sur le mouvement brownien prend appui sur des travaux qu’Einstein développe plus tard et qui aboutissent à sa thèse, intitulée Eine neue Bestimmung der Moleküldimensionen (« Une nouvelle détermination des dimensions moléculaires » en allemand), et à son diplôme de doctorat le 15 janvier 1906[3].
En 1909, Albert Einstein est reconnu par ses pairs, en particulier Planck et Nernst qui souhaitent l’inviter à l’université de Berlin. Le 9 juillet 1909, il est distingué docteur honoris causa par l’université de Genève[3]. Les offres d’emplois se multiplient. En 1911, il est invité au premier Congrès Solvay, en Belgique, qui rassemble les scientifiques les plus connus. Il y rencontre entre autres Marie Curie, Max Planck et Paul Langevin. En 1913, Albert est nommé à l’Académie des sciences de Prusse.
En 1914, il déménage en Allemagne et habite à Berlin de nombreuses années. Il devient membre de l'Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Les propositions d’emploi qu’il reçoit lui permettent de se consacrer tout entier à ses travaux de recherche. Mileva et Albert se séparent, et ce dernier commence à fréquenter une cousine berlinoise, Elsa. À l’ouverture du conflit de la Première Guerre mondiale, il déclare ses opinions pacifistes. La ville de Berlin s’était engagée à lui fournir une maison, mais Albert Einstein obtient finalement un terrain sur lequel il fait construire une maison à ses frais. Situé à Caputh, près du lac de Havelsee, l’endroit est calme et lui permet de faire fréquemment de la voile.
En 1916, il publie un livre présentant sa théorie de la gravitation, connue aujourd’hui sous le nom de la relativité générale. En 1919, Arthur Eddington réalise la mesure de la déviation que la lumière d’une étoile subit à proximité du Soleil, cette déviation étant une des prévisions découlant de cette théorie. Cet événement est médiatisé, et Einstein entreprend à partir de 1920 de nombreux voyages à travers le monde. En 1925, il est lauréat de la médaille Copley, et en 1928, il est nommé président de la Ligue des Droits de l’homme. Il participe en 1928 au premier cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands. En 1935, il devient lauréat de la médaille Franklin.
La situation s’assombrit en Allemagne dans les années 1920, et il subit des attaques visant ses origines juives et ses opinions pacifistes. Sa sécurité est menacée par la montée des mouvements nationalistes dont celle du parti nazi. Peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, au début 1933, il apprend que sa maison de Caputh a été pillée par les nazis, et il décide de ne plus revenir en Allemagne. Après un court séjour sur la côte belge, il s’installe aux États-Unis, où il travaille à l’Institute for Advanced Study de Princeton. Ses recherches visent à élaborer une théorie unifiant la gravitation et l’électromagnétisme, mais sans succès, ce qui le détourne peut être d’autres recherches dans des domaines plus fructueux.
Le 2 août 1939, sous la pression d'Eugène Wigner et de Leó Szilárd, physiciens venus d'Allemagne, il rédige une lettre à Roosevelt qui contribue à enclencher le projet Manhattan[5].
Son fils Eduard, atteint d’une possible schizophrénie, passe la majeure partie de sa vie dans une clinique en Suisse, et son autre fils Hans-Albert devient ingénieur en Californie.
Travail scientifique
L’année 1905
L’année 1905 est une année fructueuse pour Einstein, quatre de ses articles étant publiés dans la revue Annalen der Physik :
Le premier article, publié en mars, expose un point de vue révolutionnaire sur la nature corpusculaire de la lumière, par l’étude de l’effet photoélectrique. Einstein l’intitule : Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière. Il y relate ses recherches sur l’origine des émissions de particules, en se basant sur les travaux de Planck qui avait, en 1900, établi une formule d’un rayonnement quantifié, c’est-à-dire discontinu. Planck avait été contraint d’aborder le rayonnement lumineux émis par un corps chaud d’une manière qui le déconcertait : pour mettre en adéquation sa formule et les résultats expérimentaux, il lui avait fallu supposer que le courant de particules se divisait en blocs d’énergie, qu’il appela quanta. Bien qu’il pensât que ces quanta n’avaient pas de véritable existence, sa théorie semblait prometteuse et plusieurs physiciens y travaillèrent. Einstein réinvestit les résultats de Planck pour étudier l’effet photoélectrique, et il conclut en énonçant que la lumière se comportait à la fois comme une onde et un flux de particules. L’effet photoélectrique a donc fourni une confirmation simple de l’hypothèse des quanta de Max Planck. En 1920, les quanta furent appelés les photons.
Deux mois plus tard, en mai, Einstein fait publier un deuxième article sur le mouvement brownien. Il explique ce mouvement par une entorse complète au principe d’entropie tel qu’énoncé à la suite des travaux de Newton sur les forces mécaniques : selon lui, les molécules tireraient leur énergie cinétique de la chaleur. Cet article fournit une preuve théorique (vérifiée expérimentalement par Jean Perrin en 1912) de l’existence des atomes et des molécules. Le mouvement brownien a été expliqué au même moment que par Einstein par Marian Smoluchowski et par Louis Bachelier en 1900.
Le troisième article est encore plus important, car il représente la rupture intuitive d’Einstein avec la physique newtonienne. Dans celui Sur l’électrodynamique des corps en mouvement, le physicien s’attaque au postulat d’un espace et d’un temps absolus, tels que définis par la mécanique de Newton, et à l’existence de l’éther, milieu interstellaire inerte qui devait soutenir la lumière comme l’eau ou l’air soutiennent les ondes sonores dans leurs déplacements. Cet article, publié en juin, amène à deux conclusions : l’éther n’existe pas, et le temps et l’espace sont relatifs. Le nouvel absolu qu’Einstein édifie est détaché de la nature quantitative de ces deux notions que sont l’espace et le temps, mais sont liés par la conservation de leur relation à travers les différents référentiels d’études. Les conséquences de cette vision révolutionnaire de la physique, qui découle de l’idée qu’Einstein avait de la manière dont les lois physiques devaient contraindre l’univers, ont bousculé tant la physique théorique que ses applications pratiques. L’apport exact d’Einstein par rapport à Henri Poincaré et quelques autres physiciens est aujourd’hui assez disputé (voir Controverse sur la paternité de la relativité).
Le dernier article, publié en septembre, donne au titre L’inertie d’un corps dépend-elle de son contenu en énergie ? une réponse célèbre : la formule d’équivalence masse-énergie, E=mc2. C’est un résultat de la toute nouvelle relativité restreinte, dont découlent un vaste champ d’études et d’applications : physique nucléaire, mécanique céleste, et armes et centrales nucléaires, par exemple.
Années de reconnaissance (1910–1935)

Albert Einstein et Niels Bohr au congrès Solvay de 1930

Albert Einstein en 1921
Son ancien condisciple Marcel Grossmann l’aide dans ses travaux en lui apportant ses connaissances en géométrie différentielle : ils publient un article sur les tenseurs de Ricci et de Riemann-Christoffel en 1913. En octobre 1914, Einstein publie un article sur la géométrie différentielle, et en juin 1915, il donne des conférences à l’université Göttingen devant Hilbert et Klein.
En 1916, Einstein publie sa théorie dite de la relativité générale. Les « équations du champ » sont la clé de voûte de cette théorie. Elles décrivent le comportement du champ de gravitation (la métrique de l’espace-temps) en fonction du contenu énergétique et matériel. La théorie de la relativité ainsi que ses ouvrages de 1905 et 1916 forment la base de la physique moderne.
La théorie de la relativité générale publiée, Einstein recommence à travailler sur la physique des quanta et introduit en 1917 la notion d'émission stimulée qui lui permet de retrouver la loi de Planck à partir d'hypothèses purement quantiques sur la façon dont les quanta de lumière (photons) sont absorbés et émis par les atomes[6]. Idée fructueuse qui est à la base du développement du maser et du laser. La même année, Einstein montre qu'il convient d'associer une quantité de mouvement au quantum de lumière ; hypothèse qui sera validée par l'expérience en 1923 grâce aux travaux d'Arthur Compton sur la diffusion des rayons X[6].
La relation d'Einstein avec la physique quantique alors naissante est remarquable : d’un côté, nombre de ses travaux sont à la base du développement de cette nouvelle physique, comme son explication de l’effet photoélectrique ; d’un autre côté, il critiquera beaucoup d’idées et d’interprétations de la mécanique quantique, son non-déterminisme en particulier. Le débat entre le groupe formé par Einstein et Erwin Schrödinger et celui de Niels Bohr et Werner Heisenberg se situait à la frontière de la physique et de la philosophie.
En 1927, invité au cinquième congrès Solvay, il a de nombreuses conversations avec Niels Bohr à ce sujet. Il dit alors : « Gott würfelt nicht » (« Dieu ne joue pas aux dés ») pour marquer son opposition à l’interprétation probabiliste de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit : « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? ». Le paradoxe EPR qu’il précise en 1935 avec Boris Podolsky et Nathan Rosen à Princeton reste aujourd’hui un exemple important d'une tentative pour questionner les fondements de la mécanique quantique.
La vérification par l’éclipse
Pour vérifier la relativité générale, une mesure de la déviation des rayons lumineux aux alentours d’une masse lors d’une éclipse solaire est envisagée. La première expédition est prévue en 1915, mais est rendue impossible par la Première Guerre mondiale. En 1919, Arthur Eddington réalise cette mesure et annonce que les résultats sont conformes à la théorie d’Einstein. Il apparaît bien plus tard qu’en raison du temps nuageux, la marge d’erreur était bien supérieure au phénomène à mesurer. Le physicien Stephen Hawking commente en 1988 dans son ouvrage Une brève histoire du temps que ce genre de faux bon résultat est courant quand on sait à quoi s’attendre. Comme d’autres mesures avaient entre-temps confirmé la déviation de la lumière, la validité de la relativité générale n’en fut pas ébranlée.
Personnalité
Einstein et la politique
Les positions politiques prises par Einstein sont marquées par ses opinions pacifistes, qu’il relativise parfois, par exemple en déconseillant l’objection de conscience à un jeune Européen lui ayant écrit pendant les années 1930, « pour la sauvegarde de son pays et de la civilisation ». En 1913, il est cosignataire d’une pétition pour la paix que trois autres savants allemands acceptent de signer. Einstein éprouve une forte antipathie vis-à-vis des institutions militaires, publiant dès 1934 : « La pire des institutions grégaires se prénomme l’armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang aux sons d’une musique, je méprise cet homme… Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu’une moelle épinière le satisfait. Nous devrions faire disparaître le plus rapidement possible ce cancer de la civilisation[7]. » Einstein est lié à de nombreuses causes pacifistes, car il se montre ouvert aux propositions multiples de soutien qu’il reçoit, et accepte souvent de s’engager pour les causes qu’il juge justes.
Einstein apporte un soutien marqué aux mouvements sionistes. En 1920, il accompagne ainsi le chef de file sioniste Chaim Weizmann aux États-Unis au cours d’une campagne de récolte de fonds. Il se rend également en Palestine mandataire dans le cadre de l’inauguration de l’université hébraïque de Jérusalem à laquelle il lègue plus tard ses archives personnelles. Ses apparitions donnent un prestige politique à la cause sioniste. Suite à une invitation à s’établir à Jérusalem, il écrit dans son carnet de voyage que « le cœur dit oui […] mais la raison dit non ». Selon Tom Segev, Einstein apprécie son voyage en Palestine et les honneurs qui lui sont faits. Il marque néanmoins sa désapprobation en voyant des Juifs prier devant le mur des Lamentations ; Einstein commente qu’il s’agit de personnes collées au passé et faisant abstraction du présent[8]. Ben Gourion lui propose en 1952 la présidence de l’État d’Israël, qu’il refuse : « D’abord, si je connais les lois de l’univers, je ne connais presque rien aux êtres humains. De plus, il semble qu’un président d’Israël doit parfois signer des choses qu’il désapprouve, et personne ne peut imaginer que je puisse faire cela. »
Il a une vision clairvoyante de l’évolution de la situation entre les deux guerres en Allemagne : « Pour l’instant, je suis un savant allemand, mais si je viens à devenir une bête noire, je serai un juif suisse ». Il reçoit des menaces de mort dès 1922. De violentes attaques ont lieu contre sa théorie de la relativité en Allemagne et en Russie. Philipp Lenard, « chef de la physique aryenne ou allemande » attribue à Friedrich Hasenöhrl la formule E=mc2 pour en faire une création aryenne[9],[10]. Einstein démissionne – juste à temps – de l’académie de Prusse en 1933, et il est exclu de celle de Bavière. En mars 1933, en tant que président d'honneur de la Ligue contre l'antisémitisme, il lance un appel aux peuples civilisés de l'univers, tâchant « d'éveiller la conscience de tous les pays qui restent fidèles à l'humanisme et aux libertés politiques » ; dans cet appel il s'élève contre « les actes de force brutale et d'oppression contre tous les gens d'esprit libre et contre les juifs, qui ont lieu en Allemagne[11]. » Cette année-là, Einstein est en voyage à l’étranger, et il choisit de ne pas revenir en Allemagne, où Hitler a pris le pouvoir en janvier. Après un séjour en Belgique, il décline une proposition de la France de l’accueillir comme professeur au Collège de France, et part pour les États-Unis, à Princeton.

Einstein et Robert Oppenheimer.
Le 2 août 1939, il rédige une lettre à Roosevelt qui contribue à enclencher le projet Manhattan[12]. En 1945, lorsqu’il comprend que les États-Unis vont réaliser la première bombe atomique de l’histoire, il prend l’initiative d’écrire une nouvelle fois à Roosevelt pour le prier de renoncer à cette arme[13]. Après la guerre, Einstein milite pour un désarmement atomique mondial, jusqu’au seuil de sa mort en 1955, où il confesse à Linus Pauling : « j’ai fait une grande erreur dans ma vie, quand j’ai signé cette lettre [de 1939]. »
Après la Seconde Guerre mondiale, son engagement vis-à-vis des communautés juives et Israël, est nuancée par ses opinions pacifistes. Il préface le Livre noir, recueil de témoignages sur l’extermination des juifs en Russie par les nazis pendant la guerre[14]. Et en décembre 1948, il co-signe une lettre condamnant le massacre de Deir Yassin commis par des combattants israéliens de l’Irgoun et du Lehi pendant la guerre de Palestine de 1948[15].
Pendant la guerre froide, il s’exprime contre la course aux armements et appelle, par exemple avec Bertrand Russell et Joseph Rotblat, les scientifiques à plus de responsabilités, les gouvernements à un renoncement commun à la prolifération des armes atomiques et à leur utilisation, et les peuples à chercher d’autres moyens d’obtenir la paix (création du Comité d’urgence des scientifiques atomistes en 1946, manifeste Russell-Einstein en 1954). Il s’est plusieurs fois exprimé sur sa conviction de la nécessité de créer un État mondial. Il s'est exprimé fortement contre les États-Unis en déclarant: « Les États-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation. »

Einstein séjourne durant six mois à De Haan (Belgique) en 1933. Johnny Werbrouck crée une statue de bronze en 2006.
Einstein s’est exprimé sur ses convictions socialistes en 1949, en pleine période du maccarthysme, dans un essai intitulé Pourquoi le Socialisme, publié dans la Monthly Review[16]. Il lui semble que le principe du gouvernement des peuples par eux-mêmes, le fait de travailler pour eux-mêmes, est plus propice à l’épanouissement individuel que celui de l’exploitation du grand nombre par une minorité. Mais il est déçu par ce qu’il peut apprendre de l’Union soviétique, et il considère que les peuples doivent s’engager d’abord dans le pacifisme, afin de mettre en place des conditions favorables à une évolution vers le socialisme. Sa correspondance révèle qu’il voit un rapprochement entre le maccarthysme et les événements des années 1930 en Allemagne. Il écrit au juge chargé de l’affaire Rosenberg pour demander leur grâce, et il aide de nombreuses personnes qui souhaitent immigrer aux États-Unis. Contacté par William Frauenglass, un professeur d’anglais de lycée suspecté de sympathies communistes, il rédige un texte dénonçant ouvertement le maccarthysme et encourageant les intellectuels à résister à ce qu’il qualifie de « mal ». Le FBI ouvre un dossier sur lui, disponible aujourd’hui sur leur site internet[17]. Joseph McCarthy attaque Einstein au Congrès en le traitant d’« ennemi de l’Amérique ». Sa secrétaire, Helen Dukas (en), est soupçonnée d’espionnage au service de l’URSS. Les médias américains se montrent virulents dans leur traitement de l’affaire, et seules quelques personnalités, comme Bertrand Russell, prennent sa défense. L’affaire est classée en 1954, aucune preuve concluante n’ayant été apportée pour étayer ces accusations.
Vie sociale
Bien qu'Einstein ait rencontré un grand nombre de personnalités majeures de son époque, dans les domaines scientifique, politique et artistique, laissant une correspondance très riche, il se décrivait lui-même comme un véritable solitaire « qui n’a jamais appartenu de tout cœur à l’État, au pays natal, au cercle des amis et pas même à la famille dans le sens étroit du terme, mais qui a toujours éprouvé à l’égard de toutes ces liaisons un sentiment jamais affaibli de leur être étranger[18]
Parmi ses relations célèbres, on compte une amitié avec la reine Élisabeth de Belgique, avec qui il joue du violon, Arnold Berliner dont il témoigne de l'affection lors de son 70e anniversaire[19], George Bernard Shaw au sujet duquel il écrit « on trouve rarement des hommes assez indépendants pour s'apercevoir des faiblesses et des sottises de leurs contemporains, sans en être infectés eux-mêmes[20] » ou Bertrand Russell[21].
Modeste et pensant quant à lui que « Chacun doit être respecté dans sa personne et nul ne doit être idolâtré. », il ironisait au sujet de sa célébrité et de ses effets : « Cela pourrait bien provenir du désir irréalisable pour beaucoup, de comprendre quelques idées que j’ai trouvées, dans une lutte sans relâche, avec mes faibles forces[22]. »
Sa première épouse, Mileva Maric est atteinte de coxalgie, qui la rend boiteuse. C’est aussi une jeune femme brillante, élève du Polytechnicum. Elle tombe enceinte alors qu’ils ne sont pas encore mariés, et elle accouche chez ses parents en Serbie d’une fille, Lieserl. Einstein se montra très dur avec sa compagne suivante, Elsa. Ils faisaient chambre à part et il lui arrivait de lui interdire son bureau, se faisant presque servir : « Je traitais ma femme comme une employée, mais une employée que je ne pouvais pas congédier [réf. nécessaire]. »
Il voit peu son fils Hans-Albert qui, à l’âge adulte, travaille en Californie. La santé mentale de son autre fils, Eduard, se détériore brutalement alors qu’il est âgé de vingt ans, et il doit être interné une première fois à Zurich en 1930. Son père lui rend une dernière visite en 1933. D’abord critique envers la psychanalyse, il refuse que son fils Eduard suive un nouveau traitement psychanalytique[réf. nécessaire], mais il finit par accepter l’essentiel des idées de Sigmund Freud. En 1933, il choisit Sigmund Freud pour publier un échange de lettres intitulé Pourquoi la guerre ?.
Einstein et la religion
Einstein écrit plusieurs textes traitant des relations entre science et religion. Dans son article paru en 1930[23], Einstein distingue trois formes de religion:
la première est due à la crainte et à une incompréhension de la causalité des phénomènes naturels, d’où l'invention d’êtres surnaturels.
La deuxième est sociale et morale.
La troisième, qu’Einstein appelle « religiosité cosmique », est une contemplation de la structure de l'Univers. Elle est compatible avec la science et n'est associée à aucun dogme ni croyance. Einstein déclare être religieux, mais seulement dans ce troisième sens qu’il voit dans le mot religion.
Lorsque, en 1929, le rabbin Herbert S. Goldstein lui demande « Croyez-vous en Dieu ? », Einstein répond :
« Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle lui-même dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un Dieu qui se soucie du destin et des actions des êtres humains. »
Einstein a souvent utilisé le mot Dieu, cependant le sens qu’il donnait à ce mot fait l’objet de diverses interprétations. Une partie du clergé a considéré que les vues d’Einstein étaient compatibles avec la foi. À l’inverse, le Vatican dénonce alors « un authentique athéisme même s'il est dissimulé derrière un panthéisme cosmique[24] ». Si Einstein rejette les croyances traditionnelles, il se distingue personnellement des athées et répète qu’il est « un non-croyant profondément religieux. » Dans une lettre adressée au philosophe Eric Gutkind, Einstein écrit :
« Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, ne peut selon moi changer cela"[25] ».
Einstein répondra d’ailleurs à un journaliste lui demandant s’il croit en Dieu :
« Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois[26]. »
Un militant de l’athéisme comme Richard Dawkins considère également que la position d’Einstein était seulement de l’athéisme poétiquement embelli[27]. Lors de la campagne d’affichage de slogans en faveur de l’athéisme sur les bus de Londres en 2008 (soutenue par Dawkins), une citation d’Einstein fut utilisée. Cela provoqua des protestations, car cette utilisation a tendance à assimiler Einstein à un athée[28].
Einstein et la philosophie
La philosophie n’est pas l’un de ses domaines de prédilection, mais Albert Einstein marque son intérêt pour la vision de l’humanité que propose Friedrich Nietzsche[réf. nécessaire], et certaines idées présentes dans les réflexions de Spinoza. Néanmoins, il apporte une nouvelle vision du monde moderne par ses travaux scientifiques comme par ses ouvrages non scientifiques. Ainsi, dans son ouvrage Comment je vois le monde publié en 1934, un an après son installation aux États-Unis, Albert Einstein présente sa vision de l’humanité, et pose la question de la place de la science vis-à-vis de l’humanité. Ces travaux ont pu avoir une certaine influence sur des philosophes comme Martin Heidegger ou Jean-Paul Sartre[réf. nécessaire].
Einstein et l’astrologie
Contrairement à la citation qui lui est attachée par de nombreuses publications, en particulier celle de l’astrologue Élizabeth Teissier, Einstein ne croyait pas en l’astrologie.
La citation apocryphe qui lui est attribuée est : « L’astrologie est une science en soi, illuminatrice. J’ai beaucoup appris grâce à elle et je lui dois beaucoup. Les connaissances géophysiques mettent en relief le pouvoir des étoiles et des planètes sur le destin terrestre. À son tour, en un certain sens, l’astrologie le renforce. C’est pourquoi c’est une espèce d’élixir de vie pour l’humanité. »
Ce faux a pour origine le Huters astrologischer Kalender de 1960, publié en 1959. La phrase a donc été forgée environ cinq ans après la mort d’Einstein[29].
Son opinion négative sur l’astrologie est exprimée dans une introduction écrite en 1951 pour l’ouvrage de Carola Baumgardt[30]. Einstein rappelle que Kepler avait su accepter l’idée que l’expérience seule pouvait décider de la validité d’une théorie mathématique, aussi belle soit-elle. Il cite alors l’astrologie comme illustration, dans la pensée keplerienne, d’un reste de manière de penser animiste et théologiquement orientée omniprésente dans les recherches « scientifiques » de l’époque.
Einstein et le végétarisme
Albert Einstein soutient la cause végétarienne. Il considère le végétarisme comme un idéal sans pourtant le pratiquer lui-même malgré quelques problèmes de conscience[31]. Ses arguments se basent principalement sur des raisons de santé, mais il croit également à l’effet bénéfique du régime végétarien sur le tempérament des hommes[32]. Un an avant sa mort, il décide de mettre en pratique ses idées et entame un régime végétarien[33].
Le cerveau d’Einstein
En 1978, le journaliste Steven Levy apprend par son employeur le journal New Jersey Monthly que le cerveau du savant aurait été conservé et lui demande de le récupérer.
Levy est accompagné par un cameraman durant sa quête et le film est diffusé dans les années 1990 à la télévision en France. Après une longue enquête, il le retrouve en effet à Wichita (Kansas), chez le pathologiste qui avait procédé à son extraction, le Dr Thomas Harvey. Cette information souleva l’intérêt des médias.
Le Dr Harvey déclara qu’il n’avait rien trouvé de particulier dans la structure physique du cerveau d’Einstein pouvant expliquer son génie. Mais de plus récentes études, parues notamment dans Science et Vie, concluent que le cerveau d’Einstein possédait un nombre élevé d’astrocytes. Selon le premier médecin autorisé à autopsier le cerveau d'Albert Einstein dans les années 1980, Marian Diamond, certaines zones de son cerveau, réservées aux tâches les plus hautes, possédaient une proportion de cellules gliales incroyablement élevée : « tout indique que les cellules gliales occupent une place déterminante dans le développement de l'intelligence[34] ».
Une étude approfondie de la structure du cerveau révèle également que la scissure de Sylvius présente une inclinaison particulière, augmentant la taille de la zone du raisonnement abstrait au détriment de la zone du langage, ce qui pourrait expliquer qu’Einstein n’ait su parler que très tard.
Inventions et brevets
Einstein a aussi inventé des appareils et déposé de nombreux brevets en collaboration avec des amis :
Voltmètre ultrasensible : En 1908, avec Paul Habicht, il met au point un voltmètre capable de mesurer des tensions de l’ordre d’un dix-millième de volt. Ce « multiplicateur de potentiel Einstein-Habicht » est commercialisé à partir de 1912.
Réfrigérateur : Avec son ancien étudiant et ami Leó Szilárd, il crée plusieurs types de réfrigérateurs (un système à absorption, un système à diffusion et un système électromagnétique). Ce dernier système s’appuie sur une « pompe électromagnétique » qui est encore utilisée pour transporter le sodium dans les réacteurs à neutrons rapides à caloporteur sodium (2005). Les réfrigérateurs n’ont pas été commercialisés.
Appareil de correction auditive : Un des quarante brevets déposés avec Leó Szilárd.
Divers
Un einstein est une unité de mesure égale au nombre d’Avogadro fois l’énergie d’un photon (lumière). Il existe un élément chimique : l’einsteinium.
2005 fut l’année mondiale de la physique, mais aussi l’année d’Einstein, en commémoration du centenaire de l’annus mirabilis.
Distinctions
1921 : Prix Nobel de physique
1929 : Médaille Max Planck
1931 : Prix Jules Janssen
1935 : Médaille Franklin
Articles scientifiques (sélection)
Zur Elektrodynamik bewegter Körper. In : Annalen der Physik 17/1905, pages 891–921 ; traduit en français (Gauthier-Villars 1925, réédition Gabay 2005) « Sur l’électrodynamique des corps en mouvement ».
Über einen die Erzeugung und Verwandlung des Lichtes betreffenden heuristischen Gesichtspunkt. In : Annalen der Physik 17/1905, pages 132–48 ; trad. « Un point de vue heuristique concernant la conception et la transformation de la lumière »
Ist die Trägheit eines Körpers von seinem Energieinhalt abhängig? In : Annalen der Physik 18/1905, pages 639–641 ; traduit en français (Gauthier-Villars 1925) « L’inertie d’un corps dépend-elle de sa capacité d’énergie? »
Zur Quantentheorie der Strahlung. In : Mitteilungen der Physikalischen Gesellschaft Zürich 18/1916 und Physikalische Zeitschrift 18/1917, p. 121 et ss.; trad. « Sur la théorie quantique du rayonnement »
Über Gravitationswellen, Comptes-rendus de l’Académie des sciences de Prusse (Berlin), 1918, 154 ; trad. « Des ondes gravitationnelles »
(avec Boris Podolsky et Nathan Rosen) Can Quantum Mechanical Description of Physical Reality Be Considered Complete?, Physical Review, 15 mai 1935 ; trad. « La description de la réalité physique par la mécanique quantique peut-elle être considérée comme complète? »
Par ailleurs, une sélection des œuvres d’Einstein, notamment ses articles scientifiques originaux, sont disponibles en traduction française commentée sous le titre Œuvres choisies aux éditions du Seuil/CNRS éditions, dans la collection Sources du savoir (6 volumes parus depuis 1989).
Françoise Balibar (ed.), Albert Einstein : physique, philosophie, politique, éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02-039658-5). Livre de poche qui contient des « morceaux choisis » issus de la sélection précédente.
Autres œuvres
Albert Einstein : La théorie de la relativité restreinte et générale. (1916, édition française Gauthier-Villars 1956)
Pourquoi la guerre ?. (1933) Rivages, 2005, (ISBN 978-2-7436-1364-8), avec Sigmund Freud.
Comment je vois le monde. (1934, édition française Flammarion 1934), réédition Flammarion, 1989, collection Champs 183, (ISBN 978-2-08-081183-7). Essai politico-philosophique, où Einstein expose ses positions dans différents domaines : social, économique, politique, religieux, culturel et scientifique.
Albert Einstein : La relativité. Gauthier-Villars (1956). Au format poche, un exposé élémentaire des principes de la théorie de la relativité restreinte et générale, par son auteur.
Albert Einstein & Leopold Infeld : L’Évolution des idées en physique. collection Champs, Flammarion (1993), (ISBN 978-2-08-081119-6). Au format poche, une histoire de la physique, de la mécanique de Newton jusqu’aux théories modernes (relativité, quanta), écrite en 1936 par Einstein et l’un de ses disciples à Princeton, pour financer le séjour de ce dernier.
Albert Einstein Pourquoi le socialisme ?
L’Institut technique de Californie (Caltech) publie, avec l’aide de l’université hébraïque de Jérusalem, l’intégrale des écrits d’Einstein, The Einstein Papers Project. C’est une édition plutôt destinée aux bibliothèques. (http://www.einstein.caltech.edu/)
Citation
« We can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them »
C'est-à-dire :« On ne peut pas résoudre les problèmes en faisant appel aux modes de pensée qui les ont engendrés »
Notes et références
Avant d’être helvéto-américain, il fut brièvement helvéto-autrichien et helvéto-allemand ; voir Albert Einstein’s nationality [archive]
Plus précisément, « pour ses services à la physique théorique, et spécialement pour sa découverte de la loi de l'effet photoélectrique » ((en) « for his services to Theoretical Physics, and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 15 juin 2010)
a, b et c « La thèse d’Einstein aux enchères ! » [archive], Futura-Sciences, 13 mars 2009
Dans Il était sept fois la révolution, Albert Einstein et les autres, Étienne Klein indique que cette traduction lui semble réductrice, et qu’il préfère « Bureau de la propriété intellectuelle »
Science & Vie Junior - Les Indispensables, n°4: La Seconde Guerre mondiale
a et b Jacques Merleau-Ponty 1993, p. 138-143
Introduction de 1934 au chapitre 1 de Comment je vois le monde (trad. de l'allemand par Maurice Solovine, révisée par Régis Hanrion), éd. Flammarion, 1934 (augm. jusqu'en 1958, rév. finale en 1979) ; rééd. coll. « Champs », 1989, ISBN 2-08-081183-5, p. 9-10. À noter que ce texte figurait dans l'édition originale de 1934 dans une traduction différente (due au colonel d'artillerie Georges Cros : cf. « Note de l'éditeur », p. 5, malgré sa coquille « colonel Gros [sic] ») et qui a connu deux versions ultérieures (retrad. augm. Solovine, 1958 ; rév. Hanrion, 1979) : on donne ici la traduction finale de l'édition de 1979.
Tom Segev, One Palestine Complete, Holt Paperbacks, p. 202–204.
Une physique aryenne [archive]
http://ame.epfl.ch/biblio/schlatter1.pdf [archive][PDF]
Voir L’Éclaireur de Nice, 28 mars 1933 [archive].
(en) Einstein’s Letter to President Roosevelt - 1939 Historical Documents atomicarchive.com [archive]
(en) Einstein’s Second Letter to President Roosevelt – 1945 The Manhattan Project Historical Documents atomicarchive.com [archive]
Livre Noir, (ISBN 978-2-7427-0623-5)
(en) New York Time, 4 décembre 1948 [archive]
(en) Why Socialism? [archive], par Albert Einstein
(en) Federal Bureau of Investigation – Freedom of Information Privacy Act [archive]
Comment je vois le monde, Flammarion, p. 7
Comment je vois le monde, Flammarion, p. 41
"Comment je vois le monde", Flammarion, p42
"Comment je vois le monde", Flammarion, p. 42-49
Comment je vois le monde, Flammarion, p. 7)
New York Times Magazine (9 novembre 1930), traduit en français dans Comment je vois le monde.
Max Jammer, Einstein and Religion p. 151.
lettre à Eric Gutkind 3 janvier 1954 [archive], Einstein Archive 59–897
Dico-citations.com [archive]
Richard Dawkins : Pour en finir avec Dieu. Chapitre 1.
http://physicsworld.com/blog/2009/01/transit_ads.html [archive]
http://www.sceptiques.qc.ca/assets/docs/qs57p31.pdf [archive]
Johannes Kepler : Life and Letters (édition 1952, Londres, Victor Gollancz LTD)
Einstein Archive 60-058)
Lettre à Hermann Huth, 27 décembre 1930. Einstein Archive 46-756
Lettre à Hans Muehsam, 30 mars 1954.
»La clé du génie d'Einstein ? », Science et Vie, novembre 2005, page 71.

ALBERT EINSTEIN (Port)

O Escriba Valdemir Mota de Menezes usou este texto da Wikipédia para preparar sua aula sobre a Biografia de Einstein.

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Albert Einstein
Origem: Wikipédia, a enciclopédia livre.
Nota: Para outros significados, veja Albert Einstein (desambiguação).
Nota: Einstein redireciona para este artigo. Para outros significados, veja Einstein (desambiguação).
Albert Einstein
Física
Albert Einstein, em 1921
Nacionalidade
Alemã (1879 — 1896, 1914 — 1933) Sem nacionalidade (1896 — 1901) Suíça (1901 — 1955) Austríaca (1911 — 1912) Americana (1940 — 1955)
Residência
Alemanha, Itália, Suíça, Estados Unidos
Nascimento
14 de Março de 1879
Local
Ulm, Baden-Württemberg Império Alemão
Falecimento
18 de abril de 1955 (76 anos)
Local
Princeton, Nova Jersey Estados Unidos
Causa
Aneurisma
Progenitores
Mãe
Pauline Koch
Pai
Hermann Einstein
Casamento
8 de agosto de 1876
Actividade
Campo(s)
Física
Instituições
Escritório de patentes suíço (Berna),
Universidade de Zurique, Universidade Carolina, Academia de Ciências da Prússia, Instituto Kaiser Wilhelm, Universidade de Leiden, Instituto de Estudos Avançados de Princeton
Alma mater
Instituto Federal de Tecnologia de Zurique, Universidade de Zurique
Tese
1905: Eine neue Bestimmung derMoleküldimensionen
Orientador(es)
Alfred Kleiner
Orientado(s)
Ernst Gabor Straus
Conhecido(a) por
Relatividade geralRelatividade restritaMovimento brownianoEfeito fotoeléctricoE=mc²Equações de campo de EinsteinEstatística de Bose-EinsteinParadoxo EPR
Prêmio(s)
Nobel de Física (1921), Medalha Matteucci (1921), Medalha Copley (1925), Medalha de Ouro da RAS (1926), Medalha Max Planck (1929), Medalha Franklin (1935)
Assinatura

ver
Albert Einstein (em alemão AFI: [ˈalbɐt ˈaɪ̯nʃtaɪ̯n] (áudio) (ajuda·info), em inglês: AFI: [ˈælbɝt ˈaɪnstaɪn]; Ulm, 14 de Março de 1879Princeton, 18 de Abril de 1955[1]) foi um físico teórico alemão radicado nos Estados Unidos.
100 físicos renomados o elegeram, em 2009, o mais memorável físico de todos os tempos.[2]
É conhecido por desenvolver a teoria da relatividade. Recebeu o Nobel de Física de 1921, pela correta explicação do efeito fotoeléctrico; no entanto, o prémio só foi anunciado em 1922 [3][4]. O seu trabalho teórico possibilitou o desenvolvimento da energia atômica, apesar de não prever tal possibilidade.
Devido à formulação da teoria da relatividade, Einstein tornou-se mundialmente famoso. Nos seus últimos anos, sua fama excedeu a de qualquer outro cientista na cultura popular: "Einstein" tornou-se um sinónimo de génio. Foi por exemplo eleito pela revista Time como a "Pessoa do Século", e a sua face é uma das mais conhecidas em todo o mundo. Em 2005 celebrou-se o Ano Internacional da Física, em comemoração aos cem anos do chamado annus mirabilis (ano miraculoso) de Einstein, em que este publicou quatro dos mais fundamentais artigos cientifícos da física do século XX. Em sua honra, foi atribuído o seu nome a uma unidade usada na fotoquímica, o einstein, bem como a um elemento químico, o einstênio.
Índice [esconder]
1 Biografia
1.1 Munique
1.2 Itália
1.3 Suíça
1.4 Annus Mirabilis
1.5 Berlim
1.6 Brasil
1.7 Princeton
2 Política e religião
3 Música
4 Obras
5 Bibliografia
6 Referências
7 Ver também
8 Ligações externas
[editar] Biografia
Albert Einstein nasceu na região alemã de Württemberg, na cidade de Ulm, numa família judaica. Em 1852, o avô materno de Einstein, Julius Koch, estabelece-se como comerciante de cereais em Bad Cannstatt, nos arredores de Estugarda. Os pais de Einstein, Hermann Einstein e Pauline Koch, casaram-se em 8 de agosto de 1876. Hermann, que era comerciante, muda-se de Bad Buchau para a cidade de Ulm, onde passou a viver com a esposa. É em Ulm que nasce Albert Einstein, em 14 de março de 1879.[5]
[editar] Munique
Em 21 de Junho de 1880, a família Einstein muda-se para Munique[6][7], onde Hermann e seu irmão mais novo Jakob, então solteiro, que era engenheiro, dinâmico e empreendedor, fundam a empresa de materiais elétricos Jakob Einstein & Cie. Em 1885 os irmãos Einstein vendem sua parte da firma e investem seu capital, adicionado ao crédito de parentes, fundando a "Elektrotechnische Fabrik J. Einstein & Cie"[8], convencidos de que este setor em pleno crescimento oferece melhor rentabilidade do que o tradicional negócio de penas de colchão.
Na década de 1880, a cidade de Munique, em processo de industrialização (relativamente tardio) desenvolveu-se muito, crescendo a população a um ritmo de dezessete mil novos habitantes por ano. O material eléctrico, uma tecnologia relativamente recente, tem alta conjuntura nestes anos. A empresa do pai de Einstein chegou a ter entre 150 e 200 trabalhadores nos seus melhores dias. Dois dos contratos que a empresa obteve foram a electrificação da cidade de Schwabing (hoje um bairro de Munique) e de Theresienwiese onde se realiza a famosa Oktoberfest de Munique.[carece de fontes?]
A 18 de Novembro de 1881, nasce Maria Einstein (Maja). Einstein teria sempre uma relação muito íntima com a irmã. Einstein e Maja recebem uma educação não religiosa. Em casa não se come casher, a família não frequenta a sinagoga. O pai considera os ritos judeus como superstições antiquadas. Na casa dos Einstein imperava o espírito não dogmático. Com três anos, Einstein tinha ainda dificuldades de fala, o que preocupou os pais; apesar disso, revelou-se um aluno brilhante.[9][10] A juventude de Einstein é solitária. As outras crianças chamam-lhe "Bruder Langweil" (irmão tédio) e "Biedermann" (mesquinho). Aos cinco anos de idade, Einstein recebe instrução de uma professora em casa. Sua instrução termina quando Einstein aborrecido arremesa uma cadeira sobre sua professora. Nesta altura, o seu pai mostra-lhe uma bússola de bolso; Einstein apercebeu-se de que algo fazia flutuar a agulha no espaço e descreveu mais tarde a "impressão profunda e duradoura" desta experiência.[11] Aos seis anos de idade, Einstein tem aulas de violino com Herr Schimied, que a princípio não lhe agradam, terminando por abandoná-las. Mas ao longo da sua vida tocar violino, e em particular as sonatas de Mozart, torna-se uma das suas actividades preferidas.

Albert Einstein aos 14 anos de idade.
A 1 de Outubro de 1885, Einstein começa a frequentar uma escola primária Volksschule, escola católica em Munique (uma cidade fortemente conservadora que sempre permaneceu maioritariamente católica, apesar das simpatias iniciais por Lutero, bem cedo combatidas pelos Jesuítas). Os pais de Einstein, por não serem judeus praticantes, não se importaram que o filho frequentasse inclusive a catequese, que agradou bastante a Einstein.[12] Curiosamente Einstein desenvolve sozinho uma fervente judaica e passa a cumprir os rituais judeus incluindo o Shabat e a comida kosher. Einstein era aluno seguro e persistente, no entanto um pouco lento na resolução de problemas. Suas notas estavam entre as melhores da classe, e seu boletim era brilhante, segundo sua mãe Pauline. Durante esses anos obteve as mais altas notas em latim e em matemática[13].
Uma lenda amplamente divulgada,[14] diz que Einstein teria sido reprovado em matemática quando era estudante, inclusive reproduzida no famoso Ripley's believe it or not! ("Acredite se quiser"). Entretanto quando lhe mostraram um recorte de jornal com esta questão, Einstein riu [15]. "Nunca fui reprovado em matemática", retrucou.[16] "Antes dos quinze anos, já dominava cálculo diferencial e integral" [17].
Aos dez anos, Albert conhece Max Talmud, um jovem estudante de medicina que costuma jantar com a família Einstein. Max foi uma influência importantíssima na vida de Albert porque o introduziu, apesar da sua tenra idade, à leitura de importantes obras científicas e filosóficas, como por exemplo Os Elementos de Euclides ou a Crítica da Razão Pura de Kant. Em consequência dos seus estudos sobre ciência, Einstein abandona completamente a fé judaica aos doze anos[18].
Einstein estudou cálculo diferencial e integral dos doze (idade em que ganhou de seu tio um livrinho de geometria euclidiana) aos dezesseis anos de idade. Mais tarde frequentou o Luitpold Gymnasium (equivalente à escola secundária) em Munique até aos quinze anos. Este período para Einstein foi de intensa religiosidade, motivada pela escola. O seu pai pretendia que Einstein estudasse engenharia eléctrica, mas este incompatibilizou-se com as autoridades e o regime escolar. Descreveria mais tarde como o pensamento criativo e a aprendizagem eram perdidos com a utilização de aprendizagem por memorização.[carece de fontes?]
Entretanto, os negócios do pai de Einstein começam a correr pior do que se esperava. Há uma grande concentração da indústria do sector eléctrico. Como é típico com os mercados tecnológicos, após o período de grandes números de empresas pequenas e inovadoras, há um ciclo de reestruturações e concentração. Hermann Einstein vê-se obrigado a largar o controle da sua empresa de Munique. A firma é comprada em 1894 pela AEG (Allgemeine Elektrizitätsgesellschaft). Poucos anos depois, em 1910, existiriam apenas duas grandes empresas no sector: Siemens & Halske e a AEG.[carece de fontes?]
[editar] Itália
Em 1894 Hermann Einstein muda-se com a família para a Itália, primeiro para Milão e, alguns meses mais tarde, para Pavia. Ele tencionava abrir ali um novo negócio no setor elétrico com o dinheiro de que dispunha, uma ideia que acabaria por levá-lo à falência[19].
O jovem Albert Einstein (tem quinze anos) permanece em Munique por mais uns meses ao cuidado de familiares, a fim de terminar o ano letivo. Einstein porém fica deprimido por sentir-se só e parte para junto de sua família na Itália. Einstein escreveu neste período o seu primeiro trabalho científico: "A Investigação do Estado do Éter em Campos Magnéticos".[20]
[editar] Suíça

Einstein no Escritório de Patentes
Em 1895, decide entrar na universidade antes de terminar o ensino secundário. Com esse objectivo fez exames de admissão à ETH Zürich (Eidgenössische Technische Hochschule, Universidade Federal Suíça em Zurique), mas é reprovado na parte de humanidades dos exames.[21] Einstein descreveu que foi nesse mesmo ano, aos dezesseis anos de idade, que realizou a sua primeira experiência mental, visualizando uma viagem lado a lado com um feixe de luz.[22] Foi então enviado para a cidade de Aarau no cantão suíço de Argóvia para terminar a escola secundária, onde estudou a teoria electromagnética de Maxwell. Em 1896 recebe o seu diploma.
Em 1896, Einstein (com dezessete anos de idade) renuncia à cidadania alemã com o intuito de assim evitar o serviço militar alemão[23].

O casal Albert e Mileva.
Cursou o ensino superior na Suíça, na ETH Zürich, onde mais tarde foi docente. Concluiu a graduação em Física em 1900.[24] Também em 1900, conheceu Michele Besso, que o apresentou às obras de Ernst Mach. No ano seguinte, publicou um artigo sobre forças capilares no Annalen der Physik,[25] uma das mais prestigiadas publicações científicas em Física.
Pede então a naturalização suíça, que receberia a 21 de Fevereiro de 1901. Pagou os vinte francos suíços que o seu passaporte custou (uma quantia considerável) com as suas próprias poupanças. Nunca deixaria de ser cidadão suíço.[26] Nas inúmeras viagens que faria no futuro, Einstein usaria o seu passaporte suíço.
A 6 de Janeiro de 1903 casou-se com Mileva Marić, sem a presença dos pais da noiva. Albert e Mileva tiveram três filhos: Lieserl Einstein, Hans Albert Einstein e Eduard Einstein. A primeira, presume-se que tenha morrido ainda bebé ou que tenha sido dada para adoção, o do meio tornou-se um importante professor de Hidráulica na Universidade da Califórnia e o mais jovem, formado em Música e Literatura, morreu num hospital psiquiátrico suíço[27].
[editar] Annus Mirabilis
Obteve o doutorado em 1905. No mesmo ano escreveu quatro artigos fundamentais para a Física Moderna, afirmando-se por esta razão que 1905 foi o "annus mirabilis" para Einstein[28].

Foto para o Prêmio Nobel, em 1921
O primeiro artigo de 1905[29] propôs a ideia dos "quanta de luz" (os atuais fótons) e mostrou como é que poderiam ser utilizados para explicar fenômenos como o efeito fotoelétrico. A teoria dos quanta de luz de Einstein não recebeu quase nenhum apoio por parte dos físicos durante vinte anos, pois contradizia a teoria ondulatória da luz subjacente às equações de Maxwell. Mesmo depois das experiências terem demonstrado que as equações de Einstein para o efeito fotoeléctrico eram exatas, a explicação proposta por ele não foi aceita. Em 1921, quando recebeu o prêmio Nobel pelo seu trabalho sobre o efeito fotoelétrico, a maior parte dos físicos ainda pensava que as equações estavam correctas, mas que a ideia de quanta de luz seria impossível.
O segundo artigo deste ano foi sobre o movimento browniano,[30] que constitui uma evidência experimental da existência dos átomos. Antes deste artigo, os átomos eram considerados um conceito útil, mas sua existência concreta era controversa. Einstein relacionou as grandezas estatísticas do movimento browniano com o comportamento dos átomos e deu aos experimentalistas um método de contagem dos átomos através de um microscópio vulgar. Wilhelm Ostwald, um dos que se opunham à ideia dos átomos, disse mais tarde a Arnold Sommerfeld que mudou de opinião devido à explicação de Einstein do movimento browniano.
O terceiro artigo de 1905,[31] sobre eletrodinâmica de corpos em movimento, introduziu a relatividade restrita. Estabeleceu uma relação entre os conceitos de tempo e distância. Algumas das ideias matemáticas já haviam sido introduzidas um ano antes pelo físico neerlandês Hendrik Lorentz, mas Einstein mostrou como era possível entender esses conceitos. O seu trabalho baseou-se em dois axiomas: um foi a ideia de Galileu de que as leis da natureza são as mesmas para todos os observadores que se movem a uma velocidade constante relativamente uns aos outros; o outro, a ideia de que a velocidade da luz é a mesma para todos os observadores. A relatividade restrita tem algumas consequências importantes, já que são rejeitados conceitos absolutos de tempo e tamanho. A teoria ficou conhecida mais tarde por "Teoria da Relatividade Restrita" para ser distinguida da teoria geral que Einstein desenvolveu mais tarde, a qual considera que todos os observadores são equivalentes.

A famosa equação é mostrada no Taipei 101 durante o evento do ano mundial da Física em 2005.
No quarto artigo,[32] uma extensão do terceiro, Einstein introduz o conceito de massa inercial. Nele, Einstein deduziu a famosa relação entre a massa e a energia: . (Embora Umberto Bartocci, tenha afirmado que a equação teria sido publicada primeiramente em 1903, pelo italiano Olinto De Pretto).[33] Esta equação esteve na base de construção de bombas nucleares. A ideia serviu mais tarde para explicar como é que o Big Bang, uma explosão de energia, poderia ter dado origem à matéria.
[editar] Berlim

Einstein, 1921
Em 1914, pouco antes do início da Primeira Guerra Mundial, Einstein instalou-se em Berlim onde foi nomeado director do Instituto Kaiser Wilhelm de Física (1917 - 1933), sendo senador da Sociedade Kaiser Wilhelm (1923 - 1933), e professor da Universidade de Berlim, tornando-se, novamente, cidadão alemão no mesmo ano. [carece de fontes?]
Em novembro de 1915, Einstein apresentou perante a Academia de Ciências da Prússia uma série de conferências onde apresentou a sua teoria da relatividade geral sob o título "As equações de campo da gravitação." A conferência final culminou com a apresentação de uma equação que substituiu a lei da gravitação de Isaac Newton. Esta teoria considera que todos os observadores são equivalentes, e não só aqueles que se movem a velocidade uniforme. Na relatividade geral, a gravidade não é uma força (como na segunda lei de Newton) mas uma consequência da curvatura do espaço-tempo. A teoria serviu de base para o estudo da cosmologia e deu aos cientistas ferramentas para entenderem características do universo que só foram descobertas bem depois da morte de Einstein.[carece de fontes?]
A relação de Einstein com a Física Quântica é bastante interessante. Ele foi o primeiro a afirmar que a teoria quântica era revolucionária. A sua ideia de luz quântica foi um corte com a Física clássica. Em 1909, Einstein sugeriu numa conferência que era necessário encontrar uma forma de entender em conjunto partículas e ondas. No entanto, em meados dos anos 1920, quando a teoria quântica original foi substituída pela nova mecânica quântica, Einstein discordou da interpretação de Copenhaga porque ela defendia que a realidade era aleatória ou probabilística. Einstein concordava que a Mecânica Quântica era a melhor teoria disponível, mas procurou sempre uma explicação determinista, isto é não-probabilística. [carece de fontes?]
A famosa afirmação de Einstein, "A mecânica quântica está a impor-se. Mas uma voz interior diz-me que ainda não é a teoria certa. A teoria diz muito, mas não nos aproxima do segredo do Velho (the Old One). Eu estou convencido que Ele não joga aos dados.", apareceu numa carta a Max Born datada de 12 de Dezembro de 1926. Não era uma rejeição da teoria estatística. Ele tinha usado a análise estatística no seu trabalho sobre movimento browniano e sobre o efeito fotoeléctrico. Mas Einstein não acreditava que, na sua essência, a realidade fosse aleatória.[carece de fontes?]
O seu pacifismo e a sua origem judaica tornaram-no impopular entre os nacionalistas alemães. Depois de se ter tornado mundialmente famoso (em 7 de Novembro de 1919, quando o Times de Londres anunciou o sucesso da sua teoria da gravidade) o ódio dos nacionalistas tornou-se ainda mais forte.[carece de fontes?]

Albert Einstein e sua esposa Elsa.
Em 1919, ano da famosa confirmação do desvio de luz em Sobral e Príncipe, Albert Einstein divorcia-se de Mileva e casa-se com a sua prima divorciada Elsa.[carece de fontes?]
Em 1920, durante uma de suas aulas em Berlim, há um incidente com manifestações anti-semitas, o que levou Einstein a deter-se com mais atenção aos factos que então ocorriam na Alemanha [34].

Albert Einstein em 1921
Em 1921, Einstein acompanha uma delegação Sionista à Palestina. Ele propõe para a Palestina um estado baseado no modelo suíço, onde muçulmanos e judeus poderiam viver lado a lado em paz. Sendo um físico famoso, Einstein participa numa campanha de angariação de fundos para a Universidade Hebraica de Jerusalém. Ele apoia o plano de uma universidade onde judeus de todo o mundo possam estudar sem serem vítimas de discriminação. [carece de fontes?]
Recebeu o Nobel de Física de 1921, pela explicação do efeito fotoeléctrico; no entanto, o prémio só foi anunciado em 1922. Einstein receberia a quantia de 120 000 coroas suecas. Einstein não participou da cerimónia de atribuição do prémio pois encontrava-se no Japão nessa altura. Ao longo de sua vida, Einstein visitaria diversos países, incluindo alguns da América Latina. Entre 1925 e 1928, Einstein foi presidente da Universidade Hebraica de Jerusalém.[carece de fontes?]
Em 1933, Adolf Hitler chega ao poder na Alemanha. Einstein, judeu, encontra-se agora em perigo. É avisado por amigos de que há planos para o seu assassinato e é aconselhado a fugir. Einstein renuncia mais uma vez à cidadania alemã.[carece de fontes?]
A 26 de Maio de 1933, o físico entrou no Reino Unido vindo da Bélgica, numa fuga à Alemanha Nazi[35].
A 7 de Outubro de 1933, Einstein parte do porto de Southampton num navio para os Estados Unidos, o seu novo lar. Nunca voltaria a viver na Europa.[carece de fontes?]
Participou da 1ª, 2ª, 5ª e 7ª Conferência de Solvay.
[editar] Brasil

Carlos Chagas e a equipe do Instituto Oswaldo Cruz, em recepção a Albert Einstein.
Einstein fez uma viagem à América do Sul, em 1925, visitando países como Argentina, Uruguai e também o Brasil.[36] Além de fazer conferências científicas, visitou universidades e instituições de pesquisas. O navio que o trouxe ao Brasil foi o Cap Polonio. Ficou hospedado no Hotel Glória e gostou da goiaba, servida no café da manhã. Em 21 de março passou pelo Rio de Janeiro, onde foi recebido por jornalistas, cientistas e membros da comunidade judaica. Visitou o Jardim Botânico e fez o seguinte comentário, por escrito, para o jornalista Assis Chateaubriand: "O problema que minha mente formulou foi respondido pelo luminoso céu do Brasil".[37] Tal afirmação dizia respeito a uma observação do eclipse solar registrada na cidade cearense de Sobral por uma equipe de cientistas britânicos, liderada por Sir Arthur Stanley Eddington, que buscava vestígios que pudessem comprovar a Teoria da Relatividade, até então mera especulação. Albert Einstein nunca chegou a visitar a cidade de Sobral[38][39][40].
Em 24 de abril de 1925, Einstein deixou Buenos Aires e alcançou Montevidéu. Fez ali três conferências e, tal como na Argentina, participou de várias recepções e visitou o presidente da República. Permaneceu no Uruguai por uma semana, de onde saiu no primeiro dia de maio, em direção ao Rio de Janeiro, no navio Valdívia. Desembarcou novamente no Rio de Janeiro em 4 de maio. Nos dias seguintes percorreria vários pontos turísticos da cidade, incluindo o Pão de Açúcar, o Corcovado e a Floresta da Tijuca. As anotações de seu diário ilustram bem suas percepções quanto à natureza tropical do local.[41] No dia 6 de Maio, visitou o então presidente da República, Artur Bernardes, além de alguns ministros.[37]
Seu programa turístico-científico no Brasil incluiu diversas visitas a instituições, como o Museu Nacional,[42] a Academia Brasileira de Ciências e o Instituto Oswaldo Cruz, e duas conferências: uma no Clube de Engenharia do Rio de Janeiro e a outra na Escola Politécnica do Largo de São Francisco, atual Escola Politécnica da Universidade Federal do Rio de Janeiro.[carece de fontes?]
Através de ondas da rádio Sociedade, criada em 1923, Einstein proferiu em alemão uma mensagem à população, que foi traduzida pelo químico Mário Saraiva.[36] Nesta mensagem, o cientista destacou a importância dos meios radiofônicos para a difusão da cultura e do aprendizado científico, desde que sejam utilizados e preservados por profissionais qualificados.[36]
Einstein deixaria o Rio no dia 12 de maio. Essa sua visita foi amplamente divulgada pela imprensa e influenciou na luta pelo estabelecimento de pesquisa básica e para a difusão das ideias da física moderna no Brasil.[36] Deixando o Rio, o já famoso físico alemão enviou, do navio, uma carta ao Comitê Nobel. Nesta carta, sugeria o nome do marechal Cândido Rondon para o Nobel da Paz.[37] Einstein teria se impressionado com o que se informou sobre as atividades de Rondon em relação à integração de tribos indígenas ao homem civilizado, sem o uso de armas ou algo do tipo.[37]
[editar] Princeton
Em 1932 aceitou uma posição no Instituto de Estudos Avançados da Universidade de Princeton, Nova Jersey como professor de física teórica e em 1933 com a subida dos Nazis decidiu viver permanentemente aí.
Einstein passou os últimos quarenta anos de sua vida tentando unificar os campos eletromagnético e o gravitacional numa única teoria que ele chamava de Teoria do Campo Unificado. Procurou unificar as forças fundamentais, isto é a força gravitacional e a força electromagnéctica, numa teoria que descrevesse as forças como uma única força, do mesmo modo que a teoria de Maxwell une as forças eléctrica e magnética. No entanto não incluía no seu modelo as forças nucleares forte e fraca, que na época, e até 1970, não eram compreendidas como forças separadas.[carece de fontes?]
Em 1941 tem início o Projecto Manhattan (o desenvolvimento de uma bomba atômica). Pronunciamento oficial do próprio Albert Einstein sobre o referido tema:[43]

Albert Einstein em seu último ano de vida.
Minha responsabilidade na questão da bomba atômica se limita a uma única intervenção: escrevi uma carta ao Presidente Roosevelt. Eu sabia ser necessária e urgente a organização de experiências de grande envergadura para o estudo e a realização da bomba atômica. E o disse. Conhecia também o risco universal causado pela descoberta da bomba. Mas os sábios alemães se encarniçavam sobre o mesmo problema e tinham todas as chances de resolvê-lo. Assumi portanto minhas responsabilidades. E no entanto sou apaixonadamente um pacifista e minha maneira de ver não é diferente diante da mortandade em tempo de paz. Já que as nações não se resolvem a suprimir a guerra por uma ação conjunta, já que não superam os conflitos por uma arbitragem pacífica e não baseiam seu direito sobre a lei, elas se vêem inexoravelmente obrigadas a preparar a guerra. Participando da corrida geral dos armamentos e não querendo perder, concebem e executam os planos mais detestáveis. Precipitam-se para a guerra. Mas hoje, a guerra se chama o aniquilamento da humanidade. Protestar hoje contra os armamentos não quer dizer nada e não muda nada. Só a supressão definitiva do risco universal da guerra dá sentido e oportunidade à sobrevivência do mundo. Daqui em diante, eis nosso labor cotidiano e nossa inabalável decisão: lutar contra a raiz do mal e não contra os efeitos. O homem aceita lucidamente esta exigência. Que importa que seja acusado de anti-social ou de utópico? Gandhi encarna o maior gênio político de nossa civilização. Definiu o sentido concreto de uma política e soube encontrar em cada homem um inesgotável heroísmo quando descobre um objetivo e um valor para sua ação. A Índia, hoje livre, prova a justeza de seu testemunho. Ora, o poder material, em aparência invencível, do Império Britânico foi submergido por uma vontade inspirada por ideias simples e claras.
— Albert Einstein
Em 1945, Einstein reforma-se da carreira universitária.[44]
Em 1952, David Ben-Gurion, então o primeiro-ministro de Israel, convida Albert Einstein para suceder a Chaim Weizmann no cargo de presidente do estado de Israel. Einstein agradece mas recusa, alegando que não está à altura do cargo.[45]
Morreu em 18 de Abril de 1955, aos 76 anos, em conseqüência de um aneurisma. O seu corpo foi cremado mas seu cérebro foi doado ao cientista Thomas Harvey, patologista do Hospital de Princeton [46].O cérebro de Einstein pesava 1230 g, enquanto a média para homens é de 1400 g. Seu volume também era menor, estava quatro centímetros abaixo da média. Essa diminuição de peso e volume pode estar relacionada à idade com que o cientista morreu: 76 anos.[47]
[editar] Política e religião
Einstein considerava-se um socialista.[48] Neste artigo de 1949, descreveu a "fase predatória do desenvolvimento humano", exemplificada pelo anarquismo capitalista da sociedade, como uma origem de mal a ser ultrapassada. Não concordava com os regimes totalitários de inspiração socialista. No início, foi a favor da construção da bomba atómica para derrotar Adolf Hitler, mas depois da guerra fez pressão a favor do desarmamento nuclear e de um governo mundial.
Pelo facto de defender os direitos civis e das suas ideias socialistas, Einstein chamou a atenção do FBI, que o investigou sob a acusação de pertencer ao Partido Comunista. O governo americano recentemente liberou os arquivos que contêm a sua visão sobre a pessoa de Einstein e as suas actividades pessoais e políticas. Num desses arquivos comenta-se que o cientista era "inadmissível para os Estados Unidos" por várias razões, principalmente porque, segundo as palavras dos serviços, cria, aconselhava e ensinava uma doutrina anarquista, além de ser membro e afiliado a grupos que admitiam "actuar ilegalmente contra os princípios fundamentais do governo organizado".

Einstein e Robert Oppenheimer.
Einstein era profundamente pacifista, tendo intervindo diversas vezes a favor da paz no mundo e do abandono das armas nucleares. Em 1944, um manuscrito do seu trabalho de 1905, devidamente autografado, foi leiloado, e os cerca de seis milhões de dólares arrecadados foram revertidos para a ajuda às vítimas da Segunda Guerra Mundial. Este documento encontra-se hoje na Biblioteca do Congresso dos EUA.[carece de fontes?]
Uma semana antes de sua morte assinou a sua última carta, endereçada a Bertrand Russell, concordando em que o seu nome fosse incluído numa petição exortando todas as nações a abandonar as armas nucleares. [carece de fontes?]
Einstein era também um sionista cultural convicto, tendo em diversas ocasiões defendido o desenvolvimento do Estado Judaico na Palestina. Em particular, foi membro do conselho de governadores da Universidade Hebraica de Jerusalém. Sendo antinacionalista e pacifista, esteve no entanto contra alguns dos acontecimentos que levaram ao nascimento do Estado Judaico. Einstein acreditava que o estado de Israel deveria acolher judeus e palestinos de modo pacífico, num modelo confederacional semelhante ao do estado suíço.[carece de fontes?]
Einstein era religioso, no entanto não professava a judaica. Do ponto de vista religioso, ele se encontrava entre o panteísmo de Baruch Spinoza e o deísmo na qual se acredita que é com a razão, e não com a Fé, que se chega a Deus. Alguns historiadores argumentam que, devido a suas declarações, tanto panteístas quanto deístas ao longo de sua vida, talvez ele seja melhor classificado como um pandeísta.[carece de fontes?]
Acreditava que Deus se revelava através da harmonia das leis da natureza e rejeitava o Deus pessoal que intervém na História. Era também crente no total determinismo do universo e excluía a possibilidade do livre arbítrio dos seres humanos. Para Einstein "o Homem é livre de fazer o que quer, mas não é livre de querer o que quer", o que significa que o Homem age sempre de forma compulsiva, sem uma verdadeira liberdade, todos os seus actos sendo determinados pelas leis da natureza. [carece de fontes?]

Selo mostrando Albert Einstein. Este selo foi confeccionado em 2005 em comemoração ao ano da física.
A seguinte carta breve de Einstein, escrita a 24 de setembro de 1946 a Isaac Hirsch, o presidente da Congregação B'er Chaym, ilustra bem a relação de Einstein com a religião judaica e o seu senso de humor típico:
Meu caro Sr. Hirsch,
muito obrigado pelo seu gentil convite. Apesar de eu ser uma espécie de Santo Judeu, tenho estado ausente da Sinagoga há tanto tempo, que receio que Deus não me iria reconhecer, e se me reconhecesse seria ainda pior.
Com os meus melhores cumprimentos e votos de bons feriados para si e para a sua congregação. Agradecendo mais uma vez,
[carece de fontes?]
Em sua obra Como Vejo o Mundo no tema religiosidade, Einstein procura enfatizar seu ponto de vista do mundo e suas concepções em temas fundamentais à formação do homem, tais como o sentido da vida, o lugar do dinheiro, o fundamento da moral e a liberdade individual. O Estado, a educação, o senso de responsabilidade social, a guerra e a paz, o respeito às minorias, o trabalho, a produção e a distribuição de riquezas, o desarmamento, a convivência pacífica entre as nações são alguns dos temas que ele trata, entre outros. [carece de fontes?]
Um breve discurso de Albert Einstein:
O espírito científico, fortemente armado com seu método, não existe sem a religiosidade cósmica. Ela se distingue da crença das multidões ingênuas que consideram Deus um Ser de quem esperam benignidade e do qual temem o castigo - uma espécie de sentimento exaltado da mesma natureza que os laços do filho com o pai, um ser com quem também estabelecem relações pessoais, por respeitosas que sejam. Mas o sábio, bem convencido, da lei de causalidade de qualquer acontecimento, decifra o futuro e o passado submetidos às mesmas regras de necessidade e determinismo. A moral não lhe suscita problemas com os deuses, mas simplesmente com os homens. Sua religiosidade consiste em espantar-se, em extasiar-se diante da harmonia das leis da natureza, revelando uma inteligência tão superior que todos os pensamentos humanos e todo seu engenho não podem desvendar, diante dela, a não ser seu nada irrisório. Este sentimento desenvolve a regra dominante de sua vida, de sua coragem, na medida em que supera a servidão dos desejos egoístas. Indubitavelmente, este sentimento se compara àquele que animou os espíritos criadores religiosos em todos os tempos.
[carece de fontes?]
Em 2008,[49] veio ao público uma carta de propriedade de um colecionador particular, cuja autoria é de Einstein, que levantou a hipótese que ele se tornou ateu no fim da sua vida. Ele escreve em determinado trecho que Deus segundo crenças populares é fruto da fraqueza humana, sendo a Bíblia uma coleção de lendas honradas ainda que primitivas, infantis. Nesta suposta carta Einstein ainda cita a religião judaica, desprezando qualquer diferença entre o povo judeu em relação aos outros povos. Essa carta mostra questões sobre a posição de Einstein em relação ao fanatismo religioso e as superstições, ele apresenta uma posição bastante crítica em relação a religião. Lembrando que na sua juventude, na visão de Einstein, Deus não tinha formas antropomórficas, mas ele tinha uma visão de Deus semelhante a Bento de Espinosa e a do Deismo, levando alguns historiadores a classificá-lo como Pandeísta[carece de fontes?] - vale ressaltar que esta validade da carta ainda está passando a exame de provas históricas. Mas entre os historiadores existe uma certeza. Nos últimos anos de sua vida Einstein estava profundamente decepcionado com o rumo que a física tomou. Cada vez mais experiências comprovavam as alegações da Mecânica Quântica e que o Universo em sua escala atômica é governado pelo acaso e que essa aleatoriedade pode influenciar o mundo macroscópico. No começo das pesquisas sobre Mecânica Quântica, ele chegou a fazer uma celebre declaração;
- Deus não Joga Dados com o Universo.
Mas o tempo e as experiências mostraram que ele estava errado. Anos depois da morte de Einstein, o físico Stephen Hawking fez a seguinte declaração para corrigir Einstein;
- Não só Deus Joga Dados com o Universo, como joga em lugares onde não podemos ver o resultado.
Estas evidências abalaram profundamente sua num Deus Determinista e Mecanicista que ele tanto defendeu na sua juventude. Portanto existem motivos, para se abrir a possibilidade, que Einstein tenha se tornado um ateu no fim de sua vida, devido a suas crenças estarem profundamente abaladas, pelas as evidências da Mecânica Quântica. Mas esta carta seria a única comprovação disso.
[editar] Música
Era apreciador de música:[carece de fontes?]
Se eu não fosse físico, seria provavelmente músico.
"Was ich zu Bachs Lebenswerk zu sagen habe: Hören, spielen, lieben, verehren und – das Maul halten!"
-Tradução: "O que tenho a dizer sobre a obra de Bach? Ouvir, tocar, amar, adorar ... ficar calado!"
-Albert Einstein em resposta a um inquérito da revista alemã Illustrierten Wochenschrift, 1928.
[editar] Obras
Científica
Movimento Browniano, 1905
Efeito Fotoelétrico, 1905
Teoria Especial da Relatividade, 1905
Teoria Geral da Relatividade, 1916
Investigações sobre a Teoria do Movimento Browniano, 1926
Evolução da Física, 1938
Literária
Como Vejo o Mundo, 1922-1934
Sobre o Sionismo, 1930
A Minha Filosofia, 1934
Meus últimos anos, 1950
Escritos da Maturidade, 1934-1950
Notas Autobiográficas
[editar] Bibliografia
I.C. Moreira e A.T. Tolmasquim, Um manuscrito de Einstein encontrado no Brasil, Ciência Hoje, vol. 21, n. 124, 22-29, (1995).
I.C. Moreira and A.T. Tolmasquim, Einstein in Brazil: the communication to the Brazilian Academy of Sciences on the constitution of light, in History of Modern Physics, H. Kragh, G. Vanpaemel and P. Marage (eds.), pp. 229–242, BREPOLS, Turnhout, Belgium, 2002.
A.T. Tolmasquim, Einstein - O viajante da relatividade na América do Sul, Vieira&Lent, Rio de Janeiro, 2004.
"Como Vejo o Mundo", 1922-1934
Pais, Abraham. "Sutil é o Senhor.":a ciência e a vida de Albert Einstein. Rio de Janeiro: Nova Fronteira, 1995.
Referências
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http://mais.uol.com.br/view/e8h4xmy8lnu8/albert-einstein-04029A3164C0C173C6?types=A&
Página do Nobel: The Nobel Prize in Physics 1921
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Carta que revela desdém de Einstein por religião vai a leilão